Archives de catégorie : En Palestine
Fête des mères à Ramallah
Chers amis,
Voici quelques nouvelles de la fête des Mères célébrée avec les femmes de l’atelier de broderie comme chaque année.
En Palestine, cette fête se célèbre le 21 Mars avec le printemps. Nous avons donc fixé deux matinées, le 18 et le 20 Mars, pour y accueillir les 250 femmes, brodeuses et couturières. Seulement 150 ont pu venir, les autres n’ayant pas pu nous rejoindre pour diverses circonstances, ou quelques unes n’ayant pas reçu l’invitation à temps…
Apres un mot de bienvenue, biscuits et jus de fruit ont été offerts. Continuer la lecture de Fête des mères à Ramallah
28 mars Rencontre Association ADEL par le CCFD-Terre Solidaire
Le CCFD-Terre Solidaire vous donne rendez-vous à une soirée de rencontre à Chambéry
Mardi 28 Mars : soirée à Chambéry, à 20h, à la Maison du diocèse, 2 place Cardinal G Marie Garrone.
Rencontre avec Rimaa Younis Directrice de l’Association ADEL dont l’initiative est de développer un marché de producteurs locaux pour assurer la sécurité alimentaire des palestiniens à Ramallah et dans les territoires occupés de Cisjordanie. Télécharger la Plaquette Continuer la lecture de 28 mars Rencontre Association ADEL par le CCFD-Terre Solidaire
Compte rendu 13 mars : enfances volées
Une cinquantaine de participants se sont retrouvés à la maison des associations de Chambéry pour une soirée en lien avec l’AFPS d’Albertville, le thème de la soirée est :
ENFANCES VOLEES
1° partie : projection d’un film « Enfances volées » : séries de témoignages d’enfants, photos et films pris lors des 6 années de voyage en Palestine par l’AFPS d’Albertville.
On voit et on entend les enfants palestiniens (entre 5 et 12 ans) confrontés dans leur propre vie à des évènements violents qui concernent leurs parents, leur habitat, leur école (quand ils en ont une !) ; la violence des soldats israéliens, les peurs qu’ils ne comprennent pas, l’insécurité et l’abandon .. (la prison pour une fille de 12ans, arrêtée sur la chemin de l’école… la destruction du campement où vivait un tout petit avec ses parents, ils s’abritent sous une bâche …le lendemain on vient leur arracher !…)résultats : perte de repères et traces indélébiles dans l’esprit de ces enfants, ils mettront longtemps à retrouver une vie d’enfant !!
On apprend que 340 enfants ont déjà été prisonniers d’Israël sans autre raison que semer la peur, faire fuir les gens de leur terre. Avec ces témoignages très émouvants, on comprend que la santé mentale de ces enfants est durement touchée.
2° partie : témoignages de ce que vivent les familles palestiniennes au quotidien : pas de liberté pour se déplacer, pour cultiver les oliviers ou des parcelles de terrain, difficulté de se procurer de l’eau (l’eau est détournée vers Israël et livrée sous paiement pour les camps qui en manquent)
Projection d’un film sur la résistance pacifique : les palestiniens de Bil’in sont encouragés par Bassem à résister pacifiquement, à chaque manifestation où ils se trouvent devant l’armée à l’entrée de leur village : « nous n’avons pas de cailloux .. respectez nous ! nous n’avons que nos drapeaux … » Bassem cherche le dialogue en s’opposant aux armes qui lui font face … il finira par être tué .. laissant le village dans un grand désarroi. Les images de violence sont bouleversantes …
Après le film, un débat très riche s’instaure entre les 2 amis palestiniens et les participants à cette soirée …. Que faire ? que penser ? il en ressort que nous devons : 1 nous informer (comme ce soir) 2 voyager en Palestine pour rencontrer les palestiniens sur place, 3 continuer à boycotter les produits d’Israël cultivés sur le sol palestinien.
Merci à l’AFPS et à Bassem et Ahmed pour cette soirée très riche !!
Le château d’eau de Khuzaa à GAZA
A la suite d’un voyage de membres de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) à Gaza (Pierre Stambul et Sarah Katz) au premier semestre 2016, la construction d’un château d’eau dans le village de Khuzaa a été décidé, à la lisière de la barrière de “sécurité” avec Israël. Depuis le 22 décembre 2016, il est opérationnel. Les nombreuses coupures de courant entravaient auparavant le pompage et l’arrosage des cultures aux moments propices. Le château d’eau permet de stocker l’eau et de réguler convenablement l’arrosage. L’Afps d’Albertville a participé à hauteur de 1000€ au financement de ce projet d’une valeur de 21500€.